Les députés de La France insoumise prévoient de déposer une motion de censure contre le gouvernement en raison de l’absence de vote sur l’abrogation de la retraite à 64 ans. Cette décision suscite des réactions diverses au sein de l’Assemblée nationale quant à son soutien potentiel et à son issue.
Annonce de la présidente de l’Assemblée nationale
« Évidemment, nous déposerons une motion de censure parce qu’il est inacceptable que l’on puisse faire un tel coup de force sans qu’il y ait une réaction derrière » a affirmé Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, mercredi 7 juin en réaction à l’annonce de la présidente de l’Assemblée nationale.
Incertitude autour de la motion de censure
Yaël Braun-Pivet a affirmé qu’elle s’opposerait à l’examen d’une mesure d’abrogation présentée par le groupe de députés indépendants Liot lors de la séance du jeudi 8 juin. Le dépôt d’une motion de censure nécessite la signature de 58 députés, ce qui ne pose pas de problème pour le groupe insoumis qui compte 75 sièges. Cependant, pour l’adopter, elle doit obtenir la majorité absolue, et il est encore incertain à ce stade quels groupes d’opposition soutiendront cette motion de censure.
Soutien incertain des groupes d’opposition
Boris Vallaud, président du groupe socialiste et membre de la Nupes, a déclaré : « Nous débattons d’abord dans les groupes. » Le président des députés Liot, Bertrand Pancher, a annoncé que la décision était prise hier soir. De son côté, le vice-président du Rassemblement national à l’Assemblée, Sébastien Chenu, a souligné que leur groupe devrait d’abord vérifier s’il était toujours possible de déposer une motion de censure lors de cette session ordinaire, tout en rappelant qu’ils pourraient voter en faveur des motions de censure déposées par d’autres groupes.
L’issue de la motion de censure déposée par les députés de La France insoumise reste incertaine, alors que des délibérations et des discussions se déroulent au sein de l’Assemblée nationale quant à son soutien potentiel.
