Marylise Léon deviendra ainsi la deuxième femme à diriger le syndicat, plus de vingt ans après Nicole Notat. Elle s’est particulièrement mobilisée contre les réformes de l’assurance-chômage ces dernières années, dont elle était la négociatrice pour le syndicat. Marylise Léon est appréciée des militants et des responsables syndicaux pour sa dynamique, son humour, sa pugnacité, sa persévérance dans les négociations.
Son parcours professionnel
Marylise Léon est née en 1976 et a grandi au Mans et à Angers. Elle est diplômée en chimie et a consacré son début de carrière aux questions de sécurité environnementale en entreprise. Ensuite, elle est entrée à la CFDT en 2003, où elle a assuré la formation des militants sur les risques technologiques. En 2014, elle est élue secrétaire nationale chargée des questions industrielles. Puis, la femme devient secrétaire générale adjointe de la CFDT en 2018.
Ses qualités
Marylise Léon est appréciée des militants et des responsables syndicaux pour sa dynamique, son humour, sa pugnacité, sa persévérance dans les négociations. Sans parler de sa capacité à trouver les bons mots pour que tout le monde puisse y trouver son compte. Par ailleurs, le patronat et d’anciens responsables politiques vantent également ses qualités professionnelles. Notamment son écoute et sa reconnaissance lorsqu’elle a tort.
Les défis qui attendent Marylise Léon
Marylise Léon prendra la tête de la CFDT dans un contexte de mobilisation sociale contre la réforme des retraites. Sans oublier ce contexte économique difficile marqué par la crise sanitaire. Ainsi, elle devra poursuivre la lutte pour la protection des droits des travailleurs et pour une transition écologique juste. Cela, tout en maintenant le dialogue avec le patronat et en trouvant des compromis pour avancer sur les dossiers importants.
Son arrivée à la tête de la CFDT marque également une évolution dans le paysage syndical français. Ce, avec la présence de deux femmes à la tête des deux principales organisations syndicales.
