Selon une enquête menée par le Cercle de l’Épargne en février 2023, les Français sont inquiets pour leur niveau de vie à la retraite. D’ailleurs, ils estiment qu’un nouveau relèvement de l’âge de départ à la retraite est inévitable. En cette période d’inflation, ils privilégient l’épargne de précaution, notamment le Livret A, au détriment de l’épargne-retraite.
65% des Français préfèrent le Livret A
Malgré une hausse des prix, 31 % des Français pensent que la valeur de leur épargne n’a pas été affectée. D’ailleurs, 14 % estiment qu’elle a augmenté. Face à cette situation, 22 % des personnes interrogées ont augmenté leur effort d’épargne.
Par contre, 65 % ont réduit leurs dépenses de consommation et 27 % ont puisé dans leur épargne. Ainsi, le Livret A est considéré comme un placement intéressant pour lutter contre l’inflation. Ce qui explique pourquoi 65% des Français le préfèrent.
Les Français privilégient l’épargne de précaution à l’épargne-retraite
Les Français sont préoccupés par leur niveau de vie à la retraite, mais la priorité est donnée à l’épargne de précaution. Ce qui nuit à l’épargne-retraite. Alors que 59 % des Français épargnaient pour leur retraite en 2019, un peu plus de la moitié le font aujourd’hui.
Dès lors, l’achat de la résidence principale est le premier réflexe pour préparer sa retraite (48 %). Ensuite, il y a l’assurance vie (18 %) et l’investissement immobilier locatif (18 %). Enfin, les produits d’épargne retraite ne recueillent que 14 % des suffrages.
Opposition au report de l’âge légal de départ à la retraite
Les Français sont opposés au report de l’âge légal de départ à la retraite. Cependant, ils estiment qu’un nouveau relèvement est inévitable dans les prochaines années. Ils souhaitent partir à la retraite à 62 ans ou plus, sans décote.
De plus, ils sont 48 % à penser liquider leurs pensions. Cela, seulement à partir du moment où ils rempliront les conditions pour avoir accès à une retraite à taux plein. Par ailleurs, les Français sont 67 % à penser qu’ils ne partiront à la retraite qu’à 62 ans ou plus. Il y en a 43 % à penser ne pouvoir liquider leurs droits qu’après 64 ans.