La DGFiP a publié un rapport statistique indiquant une augmentation du montant de la taxe d’habitation pour certains contribuables en 2022. Par contre, d’autres ont bénéficié d’une forte baisse. Dans cet article, nous expliquerons les raisons derrière ces variations.
Taxe d’habitation des résidences secondaires en hausse
Selon la DGFiP, il y a environ 3,6 millions de résidences secondaires détenues par les Français. Pour ces propriétaires, le montant moyen de la taxe d’habitation s’est élevé à 712 euros en 2022. Ainsi, cela a enregistré une hausse de 3,3% par rapport à l’année précédente.
Cependant, il existe une différence significative selon le type de logement. En effet, le montant moyen pour une maison secondaire s’est élevé à 772 euros en 2022. Ce qui équivaut à une augmentation de 4,8% par rapport à 2021. Pour les appartements secondaires, ce montant a même atteint 941 euros en moyenne, représentant une augmentation de 5,3%.
Explication des différences entre les appartements et les maisons secondaires
Par ailleurs, la DGFiP souligne que ces différences s’expliquent par la localisation des biens. Les appartements secondaires sont souvent situés dans des zones fortement touristiques ou densément peuplées, où la taxe d’habitation est généralement plus élevée.
En revanche, les maisons secondaires se trouvent souvent dans des zones rurales, où la taxe d’habitation est moins élevée. Pour rappel, le calcul de la taxe repose sur la « valeur locative cadastrale » du logement. C’est-à-dire le loyer annuel potentiel si le bien était loué.
Ensuite, ce montant est multiplié par les taux d’imposition fixés par les collectivités locales pour obtenir le montant total à payer. Dans certaines communes où l’offre de logements est insuffisante par rapport à la demande, une majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires peut être appliquée, allant de 5% à 60%.
Baisse significative de la taxe d’habitation pour les résidences principales
Alors que les montants de la taxe d’habitation ont augmenté pour les résidences secondaires en 2022, ils ont logiquement diminué pour les résidences principales. En outre, la DGFiP rappelle que la réforme de la taxe d’habitation vise à sa suppression progressive entre 2018 et 2023 pour l’ensemble des contribuables.
Pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est inférieur à un certain seuil, une exonération partielle de 30% a été appliquée en 2018. Puis, elle a été augmentée à 65% en 2019, avant de devenir totale en 2020. Pour les foyers restant imposables, l’exonération a été de 30% en 2021, puis de 65% en 2022. Ce, avant d’être totalement supprimée en 2023.
En bref, la DGFiP a publié des statistiques sur les impôts locaux payés en 2022. Ce qui a mis en évidence des différences marquées pour la taxe d’habitation des résidences secondaires et principales. Ainsi, les propriétaires de résidences secondaires ont connu une hausse du montant de leur taxe. En revanche, les contribuables propriétaires de résidences principales ont bénéficié d’une baisse significative de leur taxe.
