Chaque mois, de nombreuses personnes reçoivent des aides de la CAF, notamment le RSA, pour subvenir à leurs besoins. Malheureusement, il y a des cas de fraude où certaines personnes profitent du système.
Une jeune femme arnaque la CAF
Chaque année, des centaines de contrôleurs détectent les fraudes liées aux aides sociales. Celles-ci représentent plus de 3 % du budget en France, soit plus de deux milliards d’euros.
Parmi les fraudeurs, une jeune femme de trente ans originaire de Toulouse a touché le RSA pendant plus de deux ans et demi alors qu’elle n’y avait pas droit. En 2017, elle avait rempli toutes les conditions pour obtenir cette aide de la CAF. Elle recevait 500 euros par mois. Cependant, après avoir trouvé un travail dans le golfe du Mexique, elle a quitté la France pour commencer une nouvelle vie.
Elle continue à percevoir le RSA sans aucune modification de sa situation
La femme n’a jamais signalé son changement de situation. Elle a continué à percevoir le RSA ainsi que son salaire dans son lieu de résidence paradisiaque. Entre mars 2018 et octobre 2020, elle a reçu plus de 12 000 euros d’aides sociales sans aucune modification de sa situation. Finalement, les contrôleurs ont réussi à la piéger. Elle a été ensuite convoquée pour comparaître devant les autorités le 5 juin dernier, où elle a reconnu les faits de fraude.
Les fraudeurs risquent des lourdes amendes
La fraude au RSA peut avoir de lourdes conséquences financières. Le site Mesallocs.fr a souligné que « Il est important de comprendre que dans le cas d’une fausse déclaration visant à percevoir à tort le RSA, la CAF va avant tout vous imposer de rembourser les montants qui vous ont été injustement versés ».
« Au-delà du recouvrement de la dette, la CAF peut aussi décider d’appliquer des pénalités administratives. Cette sanction pécuniaire vient s’ajouter aux sommes à rembourser au titre d’un RSA indûment perçu ».
Selon le site Mesallocs.fr, « Ces amendes administratives s’établissent proportionnellement à l’importance de la fraude au RSA. En parallèle de ces pénalités, la CNIL a permis à la CAF de créer une base de données ».