L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide financière cruciale versée par la CAF et la MSA aux personnes en situation de handicap. Cependant, on s’attend à d’importants changements à partir du mois d’octobre prochain. Cette réforme tant attendue promet une augmentation moyenne de 350 euros de l’AAH. Découvrons les détails de cette évolution majeure.
Les critères d’attribution de l’Allocation aux Adultes Handicapés
La loi du 11 février 2005 a instauré l’AAH pour soutenir financièrement les personnes en situation de handicap. Elle est accordée par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH).
Cette allocation vise à compléter les ressources des personnes concernées. Néanmoins, elle est soumise à des critères d’incapacité, d’âge, de résidence et de ressources. Ainsi, les personnes ayant un taux d’incapacité permanente supérieur ou égal à 80% ou entre 50% et moins de 79% avec une restriction d’accès à l’emploi, déterminée par la CDAPH, peuvent prétendre à l’AAH.
D’autres conditions et montant de l’AAH
Outre les critères d’incapacité, la CAF et la MSA évaluent également d’autres conditions administratives pour cette aide. Cela inclut la résidence permanente en France, l’âge minimum requis et des plafonds de ressources qui varient en fonction de la situation familiale.
Actuellement, le montant maximal de l’AAH est de 956,65 euros. Toutefois, ce montant peut dépendre des revenus du foyer.
Une réforme majeure en vue
On prévoit une réforme majeure à partir du 1er octobre 2023 avec la déconjugalisation de l’AAH. Cette réforme implique que seules les ressources personnelles du bénéficiaire seront prises en compte pour le calcul de l’allocation, excluant ainsi les revenus du conjoint.
Cette mesure profitera à environ 80 000 couples potentiels parmi les 120 000 personnes handicapées vivant en couple en France. En conséquence, les bénéficiaires concernés peuvent s’attendre à une augmentation moyenne de 350 euros de leur AAH.