La limite de vitesse à 90 km/h : l’Etat accorde le choix d’y repasser , 46 départements optent pour !

L’Etat a accordé le choix de réaugmenter la limite de vitesse à 90 km/h. 46 départements français (près de la moitié) ont alors décidé d’abandonner le passage à 80 km/h depuis fin 2019. La cause ? Un impact négatif sur l’émission de CO2 et sur la consommation de carburant.

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46 départements français repassent la limite de vitesse à 90 km/h

La limite de vitesse sur les routes secondaires à double sens a été abaissée à 80 km/h, le 1er juillet 2018. Une initiative défendue par Edouard Philippe, l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron, afin de réduire les accidents sur les routes françaises. Les automobilistes et élus locaux y ont vu une perte de temps et une restriction de la liberté de circulation.

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L’Etat a alors décidé de permettre le retour aux 90 km/h. Mais à condition d’effectuer une étude d’accidentalité auprès des départements et d’avoir l’approbation de la commission départementale de sécurité routière. Cette option est encadrée par la loi d’orientation des mobilités, promulguée le 26 décembre 2019. Depuis lors, 46 départements français ont relevé la vitesse maximale autorisée sur une partie ou la totalité des réseaux routiers. Près de 52 000 km de routes sont concernées.

Ces départements sont limités à 90 km/h sur l’ensemble des axes : Allier, Ardèche, Aveyron, Cantal, Corrèze, Creuse, Puy-de-Dôme. Tandis que les axes de ceux-ci sont toujours limités en partie à 80 km/h : Aube, Bas-Rhin, Calvados, Charente, Charente-Maritime, Cher, Côte-d’Or, Deux-Sèvres, Dordogne, Eure-et-Loir, Gers, Haute-Loire, Haute-Marne, Haute-Saône, Haute-Vienne, Hautes-Alpes, Hautes-Pyrénées, Haut-Rhin, Hérault, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Loir-et-Cher, Loiret, Lozère, Maine-et-Loire, Marne, Mayenne, Meuse, Morbihan, Orne, Saône-et-Loire, Sarthe, Seine-et-Marne, Tarn, Var, Vienne, Vosges, Yonne.

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Effets du passage de 90 à 80 km/h : des bilans altérés par l’État ?

Les chiffres de la Sécurité routière montrent que la mesure gouvernementale de 2018 aurait permis d’épargner 349 vies. Cela, sur 20 mois consécutifs. D’autres observateurs contestent et estiment plutôt que d’autres facteurs ont causé cette baisse de mortalité.  À savoir le trafic routier, le comportement des conducteurs ou encore les conditions météorologiques.

L’association 40 millions d’automobilistes défend également les automobilistes français. En juin 2020, elle a publié une étude du cabinet BIPE. Cette dernière conclut que l’abaissement des vitesses n’a pas concrètement eu d’effet notable sur la sécurité routière. Vu que cette initiative aurait permis d’éviter 43 décès seulement en 2018 et 2019, soit moins que la Sécurité routière prétend.

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En plus, la mesure affecterait négativement la consommation de carburant, les émissions de carbone et la durée du trajet. L’étude du BIPE démontre un allongement, de 3 minutes et 30 secondes/jour et par automobiliste, du temps de parcours moyen. Tandis que les émissions de CO2 auraient augmenté de 0,7%, et la consommation de carburant de 0,6%.

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