Lorsque vous prêtez votre voiture, il est essentiel de prendre en compte les règles de votre contrat d’assurance. Tous les contrats ne couvrent pas cette situation spécifique, ce qui peut entraîner des conséquences financières importantes en cas d’accident. Ainsi, cet article vous guide sur les points importants à vérifier avant de prêter votre voiture à un proche.
Des restrictions dans les contrats d’assurance
Certains contrats d’assurance auto fonctionnent selon la règle de la conduite exclusive. Dans ce cas-là, seul le propriétaire est assuré lorsqu’il est au volant. Autrement dit, les tiers ne sont pas protégés en cas d’accident causé par le proche qui prête votre voiture. En revanche, d’autres assurances autorisent le prêt, mais avec des restrictions et des conditions spécifiques.
Assurance auto : conséquences selon les différentes situations
Par contre, il se peut que votre contrat d’assurance ne mentionne pas de restrictions concernant le prêt de votre voiture. Dans ce cas de figure, aucune majoration ne sera appliquée sur la franchise, le bonus-malus ou la prime d’assurance. Ce, en cas d’accident causé par le proche emprunteur.
La prise en charge sera alors identique à celle du propriétaire. Cependant, dans certaines situations limitées, des conditions spécifiques peuvent s’appliquer. À savoir : une majoration de la franchise ou une restriction aux proches familiaux uniquement. Cela peut même arriver jusqu’à une interdiction pour les conducteurs novices (moins de trois ans de permis de conduire).
Cas des assurances au tiers
Pour les contrats d’assurance au tiers, il est crucial que le proche au volant de votre voiture soit également assuré. En cas d’accident dont il est responsable, les dommages seront couverts par son propre contrat d’assurance. Si vous avez ce type d’assurance, vous pouvez contacter votre assureur. Ce, afin de savoir s’il est possible d’ajouter une option de prêt de véhicule à votre contrat. Toutefois, cela peut entraîner des frais supplémentaires. De plus, si le prêt de votre voiture devient régulier ou prolongé, il est impératif de le signaler à votre assureur.
