Foodwatch, une association qui promeut la transparence dans l’industrie alimentaire alerte sur la vente croissante d’aliments au format « familial » ou « maxi ». En réalité, ces aliments sont plus chers au kilo ou au litre que les formats standards. Cette pratique trompeuse affecte les consommateurs qui cherchent à économiser de l’argent. Ainsi, Foodwatch appelle à l’interdiction ou au strict encadrement de cette pratique.
Des formats « familial » et « maxi » plus chers au kilo ou au litre
Foodwatch a constaté une augmentation de la vente de produits alimentaires au format « familial » ou « maxi ». En effet, des supermarchés vendent ces derniers à un prix plus élevé que les formats standards. Cela, malgré les économies supposées.
Par la suite, cette pratique trompeuse peut avoir des conséquences financières pour les consommateurs. Notamment ceux qui souhaitent à économiser de l’argent. « Avec l’inflation galopante, de nombreux consommateurs et consommatrices souhaitant faire des économies se tournent vers ce qu’ils pensent être de bonnes affaires », a déclaré l’association.
Augmentation de prix jusqu’à 7%
Foodwatch a relevé une liste de 12 produits vendus plus cher au kilo au format « familial » ou « maxi ». Parmi ces produits figurent des gnocchis à poêler Lustucru. Pour ces derniers, le prix au kilo augmente de 7% entre le paquet de 300 grammes et celui de 500 grammes, ainsi que la bûche de chèvre Président qui prend 5,5% au format maxi. Cela concerne également la brioche tranchée Harrys. Ce, avec une augmentation de 6,2% du prix au kilo pour le format maxi.
Une pratique qui devrait être encadrée
Foodwatch appelle à l’interdiction ou au strict encadrement de cette pratique trompeuse des formats « familial » et « maxi ». Audrey Morice, chargée de campagnes de Foodwatch, déclare à ce sujet que « Ces abus devraient être interdits ou encadrés strictement comme le sont les promotions ». Avant d’ajouter que « Avec les consommateurs et consommatrices, nous interpellons donc le gouvernement. »
Cette pratique est similaire à la « shrinkflation ». Celle-ci consiste à réduire la quantité d’un produit sans réduire la taille de l’emballage pour masquer une augmentation de prix. Les deux pratiques trompent les consommateurs et devraient être réglementées de manière stricte, comme le sont les promotions.