En juillet, le gouvernement a fait la promesse de réduire significativement les tarifs dans les supermarchés. Cependant, Michel Biero de Lidl a exprimé des doutes quant à la faisabilité de cette baisse. Malgré les demandes répétées du gouvernement aux grands industriels pour qu’ils réduisent leurs prix, les résultats ne sont pas convaincants. La baisse généralisée des prix dans les supermarchés reste incertaine, et les raisons en seront expliquées dans les prochaines lignes.
Pas de retour aux prix d’avant la crise chez Lidl
Le gouvernement a eu de nombreuses réunions avec les distributeurs et les industriels pour stimuler le pouvoir d’achat des citoyens et encourager des baisses de prix. Malheureusement, les résultats de ces efforts sont peu satisfaisants.
En effet, très peu d’entreprises ont réellement mis en œuvre les accords convenus, ce qui laisse peu d’espoir d’une amélioration immédiate. Michel-Edouard Leclerc, le patron d’E.Leclerc a mentionné que les prix augmenteraient « moins rapidement », mais les prix d’approvisionnement ne leur permettent pas de réaliser des baisses de tarifs significatives.
Le mercredi 26 juillet, Michel Biero, directeur exécutif achats et marketing de Lidl France, a confirmé ces propos en déclarant : « Il faut être réaliste avec les Français : nous ne reverrons pas les prix d’avant la crise. Les salaires ont augmenté pour tout le monde et certaines choses ne reviendront pas. » Ainsi, les perspectives d’une baisse généralisée des prix semblent peu prometteuses.
Lidl s’adapte à l’inflation avec sa stratégie de baisse de prix
Les enseignes de distribution font face à l’inflation et cherchent des stratégies pour rester compétitives. Lidl a perdu 4 points de marge en 2022, mais prévoit une situation similaire en 2023 grâce à sa stratégie de baisse de prix.
Malgré cela, Lidl mise sur son image de hard-discounter pour attirer de nouveaux clients. Environ 90 % de leurs rayons sont composés de produits de marques de distributeurs, leur permettant de continuellement ajuster les prix lors des négociations. Le pourcentage restant des tarifs concerne les produits de grandes marques sous des accords établis en mars dernier.
Promesses gouvernementales décevantes
Malgré les promesses gouvernementales d’une baisse significative des prix, les consommateurs ne constatent aucun changement tangible. Les clients de Lidl se sentent déçus, car le « juillet vert » censé entraîner une diminution des prix ne semble pas avoir eu d’impact réel.
Michel Biero, le directeur de Lidl, a reconnu qu’à ce stade, rien n’a encore changé alors que nous sommes quasiment au mois d’août. Certains clients partagent leur insatisfaction en remarquant que les prix continuent plutôt d’augmenter.
Élisabeth Cony, Fondatrice de Madame Benchmark, a apporté des explications en soulignant que bien que les coûts de l’énergie aient pu baisser, les coûts d’emballage restent élevés, ce qui peut expliquer le maintien des prix à leur niveau actuel.
