Le fromage est un symbole de la France, mais derrière sa délicieuse apparence se cachent des réalités méconnues. Ainsi, il est essentiel de comprendre les raisons de considérer une réduction de notre consommation. Cet article explore sept faits méconnus sur le fromage. Ce qui met en lumière certains aspects troublants de sa composition et de son processus de fabrication.
Fromage à tartiner : attention aux graisses saturées et au bien-être animal
Le fromage à tartiner se révèle être plus gras que les fromages traditionnels. Effectivement, il contient environ 90 % de graisses saturées, contre 70 % pour les autres. Pourtant, ces graisses peuvent avoir un impact négatif sur notre santé cardiovasculaire. Considérez donc cette quantité élevée de graisses saturées avant de tartiner généreusement du fromage sur vos aliments.
Par ailleurs, la production constante de lait pour la fabrication de fromage exige que les vaches soient enceintes en permanence. Ainsi, les fermiers utilisent des méthodes d’insémination artificielle pour maintenir le flux de lait. Ce qui peut être une expérience stressante et douloureuse pour les animaux. De plus, les vaches sont souvent maintenues dans des cages de contention. Par conséquent, cela soulève des questions sur leur bien-être.
En outre, ce cycle constant de grossesses a un impact sur le lait qu’elles produisent. En effet, le lait de ces vaches contient des hormones, telles que l’œstrogène. Or, ces dernières peuvent avoir des effets négatifs sur la santé des consommateurs. En vérité, cela augmente les risques de cancer du sein et de la prostate.
Bactéries, asticots et moisissure
Le parfum distinctif des fromages provient des bactéries qui se développent pendant l’affinage. D’ailleurs, certains fromages, comme le Limburger et le Münster, doivent leur odeur particulière à la présence de bactéries de la famille des brevibacterium linens. Celles-ci sont similaires à celles qui provoquent l’odeur de nos pieds. Pire encore, certains fromages sont infestés de vers, comme le casu marzu, un pecorino en Sardaigne et en Corse.
Outre cela, pour obtenir la texture douce et fondante de certains fromages, ils sont enveloppés d’une couche de moisissure. Ainsi, le Brie et d’autres variétés sont revêtus d’une croûte blanche de moisissure. En revanche, le Stilton et le Gorgonzola obtiennent leur aspect bleuté grâce à une moisissure spécifique appelée pénicillium. Cette information peut surprendre certains amateurs de fromage.
Utilisation d’estomac de veaux et contenance excessive en sel
La fabrication de certains fromages nécessite l’utilisation d’une enzyme appelée présure, qui provient du ventre des veaux. Malheureusement, cela entraîne souvent l’abattage de veaux mâles considérés comme « inutiles » pour l’industrie de la viande. De quoi susciter des questions sur l’éthique de cette pratique.
Enfin, le fromage contient souvent une quantité importante de sel. Par exemple, une poignée de chips contient environ 330 milligrammes de sodium. Par contre, une seule tranche de cheddar peut en contenir jusqu’à 350 milligrammes. D’ailleurs, l’Edam bat tous les records avec 500 milligrammes par portion. Une surconsommation de fromage peut donc entraîner une ingestion excessive de sodium.
