EPI ou European Payment Initiative a annoncé mardi que le lancement du service de paiement européen, initialement créé pour rivaliser avec Visa et Mastercard, sera testé d’ici la fin de l’année en France. Dans cet article, nous allons voir les détails sur cette nouvelle alternative.
Lancement du service de portefeuille numérique de l’EPI en France et dans d’autres pays
« Le portefeuille numérique avec le paiement personne à personne sera lancé en phase pilote auprès des premiers utilisateurs à la fin de l’année 2023 en France et en Allemagne », indique EPI dans un communiqué. Ainsi, les utilisateurs pourront transférer de l’argent entre eux gratuitement et en quelques secondes. Ce, directement depuis leur compte bancaire, via une application mobile dédiée ou l’application de leur banque.
Le service de portefeuille numérique de l’EPI sera disponible dans quelques pays européens. Les pays qui bénéficiera de cette offre sont la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg entre 2024 et 2025. En outre, il offrira des paiements de particulier à professionnel, des achats en ligne et des paiements en point de vente. L’objectif de l’EPI est de concurrencer Visa et Mastercard en Europe.
Le volet carte abandonné au profit d’un portefeuille numérique pour les transferts d’argent
Les six principales banques françaises, ainsi que Worldline et d’autres acteurs financiers, font partie du consortium. Elles se chargent de développer le service de paiement européen EPI. En tout, le consortium compte 16 membres venant de différents pays européens.
En effet, le projet de la carte européenne avait pour objectif de créer une alternative européenne aux géants américains Visa et Mastercard. Il s’agissait de créer une solution de paiement unifiée, basée sur la technologie des transactions instantanées. Ce, pour permettre aux utilisateurs de réaliser des paiements de manière rapide, sûre et à faible coût. Le consortium s’est recentré sur le développement d’un portefeuille numérique et de la technologie de paiement instantané.
Effectivement, le projet initial a connu plusieurs défections qui ont conduit à une réduction de ses ambitions et à l’abandon du volet carte. Cela a conduit le consortium à se recentrer sur un portefeuille numérique et la technologie de paiement instantané.
