Philippe Bilger fait une déclaration surprenante à propos de sa retraite. Ce 27 avril, il dévoile, sur une émission télé, que cette dernière ne lui suffit plus. Suivez son témoignage !
Ses 5000 euros de retraite ne suivent plus ses besoins
L’ancien magistrat, désormais chroniqueur régulier de l’émission L’Heure des pros, Philippe Bilger fait le point sur ses revenus de retraité. Durant l’émission de Jordan de Luxe, diffusée sur C8 ce jeudi 27 avril, il a dévoilé son problème. En effet, ce dernier a affirmé ne pas profiter pleinement des « 4.500, 5.000 euros par mois » qui lui sont versés. Philippe s’explique : « Elle est, puisque vous me posez une question personnelle, complètement absorbée par mon loyer et ma pension alimentaire ».
Cet ancien avocat à la cour d’assise de la cour d’appel de Paris a pris sa retraite en 2011. Il a eu six enfants avec son ex-femme. Cette séparation impacte lourdement sur le budget du fameux Chroniqueur de Pascal Praud. Il ajoute dans l’émission : « Comme les gens qui sont théoriquement doués pour les choses judiciaires, j’ai été le coupable d’un divorce calamiteux qui m’a coûté une fortune ».
Philippe Bilger : Retraité, mais obligé de travailler
À cause de sa pension de retraite amoindrie, Bilger n’a d’autre choix que de continuer de travailler pour survivre. « J’ai le bonheur de travailler, mais je n’aurais pas eu le choix. Et, de toute façon, je veux travailler, penser, écrire, parler jusqu’au moment où l’on me dira : « Vous êtes complètement gâteux, il faut arrêter », » affirme-t-il.
Malgré tout, Philippe Bilger fait partie des rares magistrats qui osent s’exprimer, en dépit d’un droit de réserve. Un avocat général à la cour d’appel auprès de nos confrères de Libération en témoigne, au moment de sa retraite : « Il aura fait progresser la liberté d’expression des magistrats ». Maintenant chroniqueur régulier de L’Heure des pros, il n’a pas manqué les occasions pour partager sa satisfaction vis-à-vis de son travail. Il s’adresse à Jordan de Luxe : « J’aime énormément ces émissions où, précisément, on a le droit de tout dire ».
