Selon la publication du nouveau seuil au Journal Officiel en date du 29 juin 2023, le taux d’usure pour les prêts de 20 ans et plus augmentera à 5,09 %. Cette augmentation entrera en vigueur à partir du 1ᵉʳ juillet.
Hausse significative du taux d’usure
Le taux d’usure pour les prêts de 20 ans et plus connaît une hausse significative de 41 points de base. Celle-ci marque la plus forte augmentation depuis le début de l’année. Cette hausse dépasse même celle enregistrée en mai (+28 points de base).
Rappelons que le taux d’usure représente le taux maximum auquel les banques peuvent accorder un prêt, incluant les frais et les assurances. Ainsi, le taux annuel effectif global (TAEG) d’un prêt ne doit jamais dépasser ce seuil. Il est calculé en prenant la moyenne des taux réellement proposés par les banques au trimestre précédent, augmentée d’un tiers.
Nouveaux taux à partir de juillet
Voici les taux d’usure applicables à partir du 1ᵉʳ juillet prochain :
- Prêts d’une durée inférieure à 10 ans : 4,11 %
- Prêts de 10 à moins de 20 ans : 4,84 %
- Prêts de 20 ans et plus : 5,09 %
- Prêt relais : 5,04 %
- Prêt à taux variable : 4,69 %
Record de hausse du taux d’usure
« La hausse est exceptionnelle ! Avec 41 points de base de plus ce mois-ci sur les prêts de 20 ans et plus, le niveau d’ouverture du nouveau taux d’usure est le plus important depuis le début de l’année ! Cela démontre, comme nous le disions au début du mois de juin, que les hausses de taux des crédits proposés aux clients ont été très fortes. Les banques souhaitent vraiment purger la situation et espèrent un redémarrage pour le mois d’octobre. Cependant il faut prévoir encore de nouvelles hausses de taux de crédit pour les 3 mois à venir, mais si l’accès au crédit se normalise ce sera une véritable amélioration » explique Cécile Roquelaure, directrice des études d’Empruntis.
Pour rappel, nous avons observé une hausse significative du taux immobilier moyen sur 20 ans en début juin. Cette hausse a atteint 3,65 % (+40 points de base). Cette augmentation était le résultat d’augmentations successives au cours du mois de mai, avec une hausse en juin généralement supérieure à celle du taux d’usure.