Il existe plusieurs mesures légales permettant de réduire la charge fiscale liée aux revenus fonciers. En optant pour le régime réel, vous avez la possibilité de déduire et/ou d’optimiser les déficits fonciers. Cela vous permet de réduire votre revenu imposable. Et, par conséquent, le montant des impôts que vous devez payer.
Option pour le régime réel d’imposition pour les revenus fonciers
Si vos charges déductibles dépassent 30% de vos loyers bruts pendant trois années consécutives, il est avantageux de renoncer au régime micro-foncier et d’opter pour le régime réel d’imposition. En choisissant cette option, vous pourrez déduire vos charges réelles. Ce qui entraînera une diminution de vos impôts et prélèvements sociaux.
Pour cela, vous devrez déposer une déclaration n°2044 dans les délais légaux. Une fois l’option choisie, elle sera valable pour les trois prochaines années (2022, 2023 et 2024). Elle sera reconduite automatiquement d’année en année. Sauf si vous décidez de la révoquer en arrêtant de déposer une déclaration 2044.
En résumé, l’option pour le régime réel n’est intéressante que si vos charges déductibles dépassent 30% de vos loyers pendant trois années consécutives.
Déficit foncier : Une possibilité de déduction des revenus imposables
Si vous êtes assujetti au régime réel et que vos charges déductibles dépassent vos loyers bruts, vous pouvez constater un déficit foncier. Les membres de votre foyer fiscal peuvent déduire ce déficit foncier de l’année 2022 des autres revenus imposables qu’ils ont perçus. À savoir : les salaires, les bénéfices, les pensions de retraite, etc. La déduction peut être effectuée jusqu’à concurrence de 10 700 euros.
Cela signifie que vous pouvez déduire jusqu’à 10 700 euros de votre déficit foncier des autres revenus imposables de votre foyer fiscal. Si le déficit foncier dépasse le montant de 10 700 euros, vous pouvez reporter l’excédent sur les revenus fonciers des dix années suivantes. Cependant, la déduction est limitée à 10 700 euros par an.