Les Rennais ont eu une mauvaise surprise à leur retour de vacances avec l’annonce d’une flambée des tarifs des parkings sécurisés. Depuis le 1er juillet, les prix ont augmenté en moyenne de 60%. En conséquence, cette décision de la Ville de Rennes divise la population. Certains la jugeant nécessaire pour encourager l’utilisation des transports en commun. Tandis que d’autres la qualifient de « folie » en période d’inflation.
Des tarifs des parkings en hausse qui provoquent l’indignation
L’augmentation des tarifs des parkings à Rennes a suscité l’indignation chez de nombreux habitants. Certains estiment que ces hausses pénaliseront les citoyens qui n’ont pas d’autres choix que de se déplacer en voiture. Cette hausse touche surtout les personnes âgées qui ne peuvent pas utiliser les transports en commun ou faire du vélo. L’association des commerçants exprime également ses craintes quant à l’impact de cette mesure sur le chiffre d’affaires des commerces locaux.
Une stratégie de la Ville pour encourager les transports en commun
La Ville de Rennes justifie cette augmentation en mettant en avant sa volonté de réduire l’utilisation de la voiture au profit des transports en commun. Avec une baisse de la fréquentation des parkings due à la crise sanitaire et l’arrivée prochaine de la seconde ligne de métro, la collectivité cherche également à compenser les charges croissantes et les futurs travaux.
Elle souhaite inciter les automobilistes à utiliser les parkings relais gratuits lorsqu’ils prennent le métro. Selon les responsables écologistes, ces augmentations de tarifs sont nécessaires pour aligner Rennes sur la moyenne des métropoles comparables.
Des critiques et des interrogations persistantes
Malgré les explications de la Ville, les critiques persistent et de nombreuses questions restent en suspens. Certains habitants s’interrogent sur le timing de cette augmentation en période d’inflation. Ce, en estimant qu’elle risque d’affecter durement les personnes à faible revenu.
D’autres se demandent si cette stratégie dissuadera réellement l’utilisation de la voiture au profit des transports en commun ou si elle éloignera simplement certaines populations de la ville.