De nos jours, de nombreux citoyens français utilisent régulièrement leur Livret A pour épargner des sommes d’argent. Cependant, il se peut que le gouvernement décide bientôt de mobiliser ces fonds pour un projet inattendu. Les détails dans cet article !
Inflation en hausse, taux du Livret A à son plus haut niveau depuis 15 ans
Alors que les prix ont commencé à baisser progressivement, le pays a été fortement touché par une inflation ces derniers mois. Les Français ont dû ajuster leur budget à la hausse face à la hausse considérable des prix.
Cependant, malgré cela, certains ont réussi à réaliser des économies substantielles pendant la crise sanitaire. Les épargnants auront la chance de bénéficier d’un rendement considérable sur leurs économies. En effet, le taux du Livret A est maintenant de 3 %. Il s’agit du taux le plus élevé en 15 ans. Ce qui constitue une excellente nouvelle pour tous les Français qui utilisent quotidiennement leur Livret A pour épargner.
Selon la Caisse des dépôts et consignations (CDC), environ 375 milliards d’euros sont actuellement déposés sur le Livret A, appartenant à 55 millions de personnes.
Financement des réacteurs nucléaires envisagé
Cependant, une partie de cet argent pourrait être utilisée pour financer la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires d’ici à 2035. Le gouvernement envisage de mobiliser une partie de ces fonds provenant des Français pour ce projet d’envergure.
C’est du moins ce qui a été révélé par nos confrères des Échos en février dernier. Nicolas Goldberg, spécialiste de l’énergie, a fourni des informations à ce sujet. Il a déclaré : « Ça peut apporter une manne financière immédiatement ».
Il a également précisé : « Et ne pas avoir recours à un prêt sur le marché. Ça permet aussi de partager les risques entre les contribuables. Et l’investisseur et donner de la visibilité dans le temps sur l’investissement ».
Dans les Échos, un informateur anonyme travaillant dans les pouvoirs publics a également déclaré : « Le Livret A est l’une des rares ressources qui permettent de mobiliser des financements à très long terme ».
Il a ensuite ajouté : « Cela correspond assez bien au profil du nucléaire ». De son côté, le ministère de la Transition énergétique a déclaré à l’AFP que « les options de financement pour le nouveau nucléaire font l’objet d’études, sans qu’aucune orientation n’ait été décidée à ce stade ».
