Les produits communs auxquels les Français sont contraints de renoncer

Les prix des biens de consommation au supermarché ont augmenté de 1,1% par mois, malgré une inflation en baisse à 5,6% en mars. Cette augmentation des prix a poussé les ménages français à revoir leur budget alimentaire et à faire des choix difficiles. Certains sont considérés comme des produits de première nécessité, sont devenus inabordables pour certains d’entre eux. Cette situation a un impact négatif sur la santé et le pouvoir d’achat des Français, ainsi que sur les inégalités alimentaires au sein de la société française.

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Des produits de première nécessité boudés par les Français

Les prix élevés ont contraint les Français à réduire leur consommation de certains produits de première nécessité. À savoir : le foie gras frais (-65,1%), les asperges en conserve (-24,5%), les huiles (-22,8%) et les plats cuisinés tels que les raviolis (-22%) et les pizzas surgelées (-20,5%).

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Selon une étude de Circana, 25 gammes de produits ont subi des baisses de volumes d’au moins 10%. En outre, les produits de parapharmacie enregistrent la chute la plus vertigineuse avec une baisse de 72,3%.

Les conséquences sur la santé et le pouvoir d’achat des ménages

La situation actuelle a des conséquences importantes sur la santé des Français, qui peuvent être amenés à modifier leur régime alimentaire pour s’adapter aux biens de consommation disponibles.

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De plus, l’obligation de faire des choix difficiles peut pousser certains ménages à sauter des repas. Précisément, plus de 40% des plus modestes ont récemment avoué devoir sauter un repas à cause de l’inflation.

Cela peut avoir des conséquences économiques et sociales importantes. Et réduit le pouvoir d’achat des ménages et en augmentant les inégalités alimentaires au sein de la société française.

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Les produits de « luxe » également touchés

La hausse des prix touche tous les rayons, même les produits de « luxe ». Cette augmentation touche le champagne, certaines bières, les punchs ou les cocktails. En outre, il y a les conserves et les produits de la mer (16,8%). Sans oublier les jus de fruits frais, le soin du corps, les soupes et sauces fraîches ou encore les moutardes. Les produits moins essentiels tels que les gants de ménage, les adhésifs, les kits balais et lingettes, les lames de rasoir ou les produits WC sont également touchés.

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