D’après Notaires de France, le mouvement haussier des taux de crédit à l’habitat entraîne le marché de l’immobilier vers de nouvelles tendances. Il y a de l’évolution dans les prix de l’immobilier.
Contraction du volume de transaction de logements anciens
Le volume de transaction annuel de logements anciens se contracte, après sa forte période de hausse de juillet 2020 à août 2021. A la fin février, moins 8,1% de baisse a été constaté. Cette tendance a commencé en juillet 2022. Il est fort probable que le volume va encore baisser. Il pourrait descendre sous la barre du million d’ici la fin de l’été.et l’inflation ne risqué pas d’améliorer la situation.
Le marché de l’immobilier : la baisse du volume de transaction annonce une baisse des prix
Il est probable que les prix vont connaître une légère hausse en fin mai, plus de 1,3% sur un an. Les indices quant à eux vont baisser de moins 0,9%.
Plus de 2,4% de hausse de prix seulement est prévu en province.
A Paris, c’est moins de 2,7% sur un an en mai 2023. En petite couronne et grande couronne les projections sont de moins 3,4% et moins de 1,2%. Ces cas concernent les appartements anciens. C’est une première depuis 7 ans. Par contre, le prix des maisons anciennes reste stable, de plus 0,2%.
D’après Notaires de France, le mouvement de hausse des taux de crédits à l’habitat dans le marché de l’immobilier pénalise les emprunteurs. Et cela affecte surtout les primoaccédants aux revenus les plus modestes. Ils sont nombreux à disparaître. Il faudrait une baisse des prix et de meilleures conditions pour les emprunteurs pour qu’ils reviennent.
Le secteur du neuf est en difficulté. En effet, La Fédération française du bâtiment ou FFB parle du « pire exercice des seize dernières années ». Il y a une régression de 38% pour le dernier trimestre de 2022. Il y a la hausse des prix des matières premières, la Zéro Artificialisation Nette et la perte progressive du dispositif Pinel. Tout cela contribue largement à la situation actuelle dans le domaine du neuf.