En 2024, les apéros entre amis risquent de coûter plus cher en raison d’une hausse des taxes sur les spiritueux. Cette augmentation touchera des boissons telles que le vin, le rosé, la bière, la vodka, le whisky et le rhum, entraînant ainsi une augmentation du prix de ces produits. Cette mesure vise à indexer les droits d’accises sur l’inflation de l’année précédente. De plus, cela devrait rapporter plusieurs centaines de millions d’euros à l’État.
Apéros estivaux : les prix des boissons alcoolisées en hausse
Il existe plusieurs ingrédients essentiels des apéros estivaux. Cependant, les biscuits pour apéros, sodas et jus de fruits ne seront pas touchés par cette augmentation des prix. En revanche, les amateurs de boissons alcoolisées devront se préparer à débourser davantage.
Effectivement, les bouteilles de vin verront leurs prix augmenter de quelques centimes. De leur côté, les alcools forts, comme la vodka, le whisky et le rhum, pourraient subir une hausse de 1 à 2 euros en moyenne.
La raison derrière cette augmentation des tarifs
Cette hausse des prix des spiritueux est principalement liée à l’indexation des droits d’accises sur l’inflation de l’année N-1. Cela, au lieu de l’inflation de l’année N-2 habituellement utilisée. Cette mesure permet au gouvernement de contourner la limite de 1,75 % d’augmentation annuelle. De plus, cela pourrait rapporter plusieurs centaines de millions d’euros supplémentaires.
Actuellement, les taxes sur les boissons, y compris les boissons sucrées, génèrent entre 4,5 et 5 milliards d’euros de recettes annuelles. Parmi ces derniers, la majorité provient des accises sur les boissons alcoolisées.
Taxes sur les boissons alcoolisées
La revalorisation de la taxe sur les boissons alcoolisées devrait entrer en vigueur en 2024. Ce qui laisse une dernière année aux amateurs de spiritueux pour profiter de prix avantageux. Toutefois, le gouvernement et la Fédération française des spiritueux (FFS) devront discuter, avant la présentation du projet de loi Finances à la rentrée.
Néanmoins, cette annonce a suscité des inquiétudes chez les représentants du secteur des boissons alcoolisées. En effet, ces derniers estiment subir une « double peine ». Ce, après avoir déjà fait des efforts pour maintenir les tarifs de distribution malgré l’augmentation des charges en 2022.