Dans sa jeunesse, Florent Pagny avait beaucoup de problèmes d’argent et a même été poursuivi pour fraude fiscale. En effet, le chanteur dépensait sans retenue, car il voulait profiter au maximum de sa vie de star. Il dévoile cette partie de sa vie avec le témoignage de son ancien producteur.
Le jeune Florent Pagny dépensait sans retenue
Dans sa période de jeunesse, Florent Pagny a eu beaucoup de problèmes financiers, puisqu’il n’arrivait pas à maîtriser ses dépenses. En effet, il gagnait plus qu’il ne l’imaginait au début de sa carrière de chanteur en cumulant concerts et gros cachets.
Le succès de son premier single, « N’importe quoi », en 1987, l’a hissé en 1ʳᵉ place du Top 50. Il y est même resté pendant deux mois. Pagny profitait à fond de sa vie de star et son premier producteur, Gérard Louvin, peut en témoigner. Il explique : « Il vivait la vie d’un jeune homme de 24 ans qui avait du succès. Et, il avait une Harley, une Mercedes, une Corvette. Il dépensait plus qu’il ne gagnait ».
Ce dernier a ajouté que cette façon de vivre lui a valu de nombreux problèmes, car le chanteur dépensait énormément. Il n’a jamais pensé à faire des économies et se souciait peu, voire pas du tout de sa bourse. Florent Pagny en parle aussi dans son livre « Pagny par Florent », sorti en avril. Il écrit : « Jusque-là, j’avoue, le concept m’était un peu passé par-dessus la tête ».
Le chanteur est poursuivi pour fraude fiscale
Après seulement quelques années, le chanteur s’est retrouvé énormément endetté. Il demande alors un prêt d’un million et demi d’euros à Polygram (maison de disques connue en tant qu’Universal), en 1996. Malheureusement, ce fut une mauvaise idée, car le fisc avait considéré cet accord comme une avance et non un prêt. Autrement dit, une somme imposable. On l’a poursuivi pour fraude fiscale, puis le gouvernement a commencé à saisir ses biens et même ceux de sa famille. C’est durant cette rude période que sa chanson « Ma liberté de penser » a vu le jour.
Gérard Louvin a également ajouté qu’il est devenu un sans-abri parce qu’il l’a mis à la porte. Ce sont donc sa bien-aimée Azucena et le designer Philippe Starck qui l’ont aidé à se relever. Aujourd’hui, Florent Pagny comprend parfaitement l’importance de gérer son argent et se souvient d’où il vient. Il a confié : « Notre destin était fait de se rencontrer et de s’accompagner pour justement revenir de là où j’étais, du trou, et de me dépasser ». Il s’est aussi rendu compte de l’importance de ses proches et de ses amis.
