Face à la multiplication des SMS frauduleux et des arnaques en ligne, le gouvernement met en place un système de filtrage pour lutter contre les arnaques et protéger les consommateurs. Cet article présente les mesures mises en œuvre par le gouvernement et explique le fonctionnement du filtre cybersécurité anti-arnaque.
La montée en flèche des arnaques par SMS
Les arnaques continuent de faire de nombreuses victimes en France. Les SMS frauduleux et les sites douteux exposent les Français à de graves risques en ligne. Selon UFC Que Choisir, 15 % des Français auraient été victimes d’escroqueries en 2022.
Parmi les arnaques les plus médiatisées, on trouve celle liée à la carte Vitale. Les escrocs envoient des SMS frauduleux aux victimes, prétendant qu’elles doivent renouveler leur carte Vitale. Ils parviennent ainsi à obtenir leurs informations personnelles et leurs coordonnées à des fins frauduleuses.
Ces escroqueries ont pour objectif de soutirer de l’argent aux victimes, et parfois, leurs méthodes sont si bien élaborées qu’il devient difficile de les identifier.
Un système de filtrage anti-arnaque pour protéger les utilisateurs
Afin de protéger les consommateurs et les internautes, le gouvernement a décidé de mettre en place plusieurs actions, dont un système de filtrage anti-arnaque qui sera déployé tout au long de l’année. Ce système avertira les utilisateurs de smartphones et d’ordinateurs lorsqu’ils accèdent à un site suspect. Le filtre reposera sur une liste noire comprenant des adresses connues pour être des sites malveillants, tels que le phishing, les ransomwares, les virus et les escroqueries.
Cependant, ce filtre ne fonctionne que si on l’installe installé. Toutefois, cette installation reste facultative. Il ne sera activé que si la recherche mène vers un site figurant sur la liste noire.
Vers l’introduction d’un cyberscore officiel
Pour aller encore plus loin dans la lutte contre les fraudes en ligne, le ministre délégué au Numérique envisage la mise en place d’un cyberscore, similaire au système nutri-score appliqué aux produits alimentaires. Prévu pour le 1er octobre 2023, ce score permettra d’identifier les sites douteux.
À partir de cette date, les sites internet et les réseaux sociaux seront tenus d’afficher un cyberscore officiel. Il s’agira d’une note accompagnée d’un code couleur allant du vert au rouge. Elle permet aux utilisateurs de se renseigner sur le niveau de sécurité des données hébergées par les sites.
