En France, les prix alimentaires sont relativement élevés par rapport à d’autres pays européens. En 2020, l’indice des prix à la consommation des produits alimentaires a augmenté de 1,1%. La pandémie de COVID-19 a également eu un impact sur les prix. Cependant, La ministre du Commerce a exprimé son optimisme quant à une éventuelle baisse des prix de l’alimentation à la rentrée de septembre, malgré la hausse actuelle des prix.
Appel à la réouverture des négociations sur les prix alimentaires
Lors d’une interview sur France Inter le dimanche 30 avril, Olivia Grégoire a souligné que les distributeurs et les industriels de l’agroalimentaire devraient rouvrir les négociations pour permettre cette baisse. Selon elle : « Les fruits de ces négociations vont porter à l’été, et je peux, avec une certaine certitude, vous assurer qu’à la rentrée nous aurons une baisse visible des prix dans les rayons alimentaires » lors de l’émission « Questions politiques ».
Les prix de l’alimentation ont augmenté de 15,9% en mars par rapport à l’année dernière. Cependant, depuis la mi-février, certains cours de matières premières agricoles et d’énergie ont commencé à se stabiliser ou à baisser.
Pour cette raison, Bruno Le Maire a appelé les industriels et les distributeurs à rouvrir les négociations pour faire face à cette situation. En mars, une hausse d’environ 10% des prix payés par les distributeurs aux industriels a été actée. Mais face à la baisse des coûts des matières premières, le ministre souhaite que ces négociations soient avancées d’un mois.
Une hausse de 16% en un an, mais une possible inversion de tendance
Bien que la ministre du Commerce ait prédit une baisse des prix de l’alimentation en septembre, les effets de cette baisse pourraient ne pas être immédiats dans les supermarchés, selon plusieurs experts.
En période d’inflation, les prix augmentent rapidement, tandis qu’en période de déflation, la baisse des prix est généralement plus progressive. Le ministre de l’Economie a exprimé sa déception à cet égard mercredi dernier.
Afin de lutter contre l’inflation, le ministre de l’Economie a décidé de prolonger le « trimestre anti-inflation ». Ce dispositif permet aux distributeurs de proposer une sélection de produits à prix réduits. Cette prolongation va au-delà du 15 juin.
« Nous voulons avec les distributeurs prolonger l’opération pour que les distributeurs continuent de s’engager sur la baisse d’un certain nombre de prix », a affirmé le ministre sur franceinfo.
