Les banques et les sociétés patrimoniales proposent chaque année des solutions de défiscalisation. Cela, dans le but de réduire l’impôt sur le revenu à régler l’année suivante. Cependant, il y a des pièges et des erreurs à éviter.
Les FIP-FCPI, Les SOFICA et les PER
Les FIP-FCPI peuvent avoir des frais élevés, en particulier les frais de gestion, de constitution et les frais récurrents. Pour éviter les abus, les frais annuels sont désormais limités à 3 % après 4 ans de détention. L’argent investi est indisponible pendant près d’une dizaine d’années et le rendement financier est incertain.
Ensuite, les SOFICA ont un avantage fiscal élevé, mais le remboursement du capital investi n’est pas garanti. En réalité, les pertes en capital absorbent souvent en grande partie le gain fiscal. De plus, l’argent n’est également disponible qu’au terme d’un délai minimum de 5 ans.
Par ailleurs, les plans d’épargne retraite (PER) peuvent avoir des frais d’entrée élevés. Les gestionnaires mettent en avant l’économie d’impôts. Ce qui leur permet de facturer des frais de versement à un niveau proche du maximum légal de 5 %. Il faut noter qu’il est possible de négocier ou de comparer les frais avec les contrats d’assurance-vie.
L’investissement immobilier locatif et le « déficit foncier »
L’investissement immobilier locatif pour profiter de l’avantage fiscal Pinel doit être bien réfléchi. En effet, l’investissement est important, sans garantie de plus-value à la revente du bien. D’ailleurs, la réduction d’impôt sur le revenu dépend de la zone géographique où se situe le bien immobilier.
Enfin, le « déficit foncier » est une solution de défiscalisation intéressante, mais elle est réservée à un public averti. Elle permet de réduire les impôts grâce aux travaux de rénovation des biens immobiliers à louer. Cela permettrait de déduire les charges du revenu foncier. Toutefois, cette solution peut être risquée pour les débutants, car elle nécessite des travaux importants.
