Les prix de l’électricité en France sont déjà élevés et risquent de connaître une nouvelle flambée de 80%. Face à cette situation, l’État a mis en place un bouclier tarifaire pour bloquer les prix du gaz naturel. Cependant, il devrait prendre fin d’ici début 2025. Toutefois, cela ne semble pas suffisant pour protéger les consommateurs des futures hausses des tarifs de l’électricité.
Explosion des prix et prolongation du bouclier tarifaire
Depuis fin 2022, le prix de l’électricité en France a explosé, provoquant la colère des citoyens. Pour répondre à cette situation, le gouvernement a instauré un bouclier tarifaire, afin de limiter l’impact des prix du gaz naturel.
De plus, il a décidé de prolonger cette mesure jusqu’au début de l’année 2025. Néanmoins, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a indiqué que cette protection prendra fin pour le gaz. En cause, les prix sont revenus à leur niveau d’avant-crise.
Vers de nouvelles hausses de l’électricité
Malgré les mesures mises en place, les consommateurs ne sont pas à l’abri des hausses des tarifs de l’électricité. En effet, une nouvelle augmentation de 10% des tarifs réglementés de l’électricité est prévue pour le 1er août.
Pire encore, d’autres hausses sont programmées : +17% en 2024, +17% en août 2024, et encore +17% en janvier 2025. Ces augmentations sont liées à plusieurs facteurs, dont la guerre en Ukraine et la disparition prochaine du mécanisme de l’Arenh.
Un nouveau mécanisme pour stabiliser les prix
Pour faire face à la hausse des prix de l’électricité, l’État souhaite mettre en place un nouveau mécanisme. Celui-ci afficherait des prix inférieurs à 60 euros le MWh. Cette mesure vise à permettre à EDF d’investir dans ses centrales et à stabiliser les coûts de production. D’ailleurs, le PDG d’EDF, Luc Rémont, a souligné la nécessité pour l’opérateur d’investir massivement en France.
La présidente de la CRE, Emmanuel Wargon, a également averti sur la nécessité de financer les besoins croissants des réseaux électriques. Un défi de taille donc pour le pays.