Les règles de pilotage du régime de retraite complémentaire des salariés du secteur privé sont en train d’être préparées. Cela, lors de réunions entre les organisations syndicales et patronales. Il est important de savoir qui va bénéficier des excédents de l’Agirc-Arrco, qui a enregistré un résultat positif de 5,1 milliards d’euros en 2022.
Des excédents importants et des réserves disponibles
L’Agirc-Arrco a annoncé un résultat global positif de 5,1 milliards d’euros pour l’année 2022. Ce, grâce à la bonne tenue de l’emploi. Sans oublier hausse de la masse salariale des entreprises du secteur privé. Par ailleurs, les réserves disponibles de l’Agirc-Arrco s’élèvent à 68 milliards d’euros, ce qui représente une somme considérable.
Les revendications des syndicats
Les syndicats réclament une amélioration des droits des salariés et des retraités. En réalité, ils souhaitent une meilleure prise en compte des études et des périodes d’interruptions de travail forcées. À savoir : le chômage ou l’arrêt de travail pour élever des enfants. Ils demandent également la suppression du coefficient de solidarité, qui réduit les pensions pendant trois ans. Les syndicats revendiquent aussi une revalorisation des pensions complémentaires.
Les excédents de l’Agirc-Arrco au cœur des discussions sur la réforme des retraites
En outre, les organisations syndicales et patronales s’opposent à l’idée que le gouvernement utilise les excédents de l’Agirc-Arrco. En vérité, l’Etat veut l’utiliser pour financer sa réforme des retraites. Ils craignent que ces fonds soient détournés de leur objectif initial. L’idée d’un outil de capitalisation collective proposé par l’organisation patronale a également été rejetée par les syndicats. Effectivement, ces derniers défendent le principe solidaire de la répartition.
En conclusion, les discussions sur les nouvelles règles de pilotage du régime de retraite complémentaire des salariés du privé sont en cours entre les syndicats et les organisations patronales. Les excédents de l’Agirc-Arrco, qui atteignent des sommes considérables, suscitent des revendications de la part des syndicats. Cela, pour une meilleure prise en compte des droits des salariés et des retraités. Il existe également une crainte que le gouvernement utilise ces fonds à d’autres fins que celles prévues initialement.